Patrick Catalifo a choisi le métier de comédien avant tout pour le plaisir
de jouer et non pas pour parler de lui... Par conséquent, ses interviews
sont assez rares mais toujours sincères...
A quoi attaches-tu le plus
d'importance quand on te propose un rôle ?
- Aux personnes qui me
le proposent et avec qui je vais faire le film. J'aime les rencontres et
pour moi, les rapports humains passent avant tout !
Entre le Cinéma, le théâtre et la
télévision, as-tu une préférence ?
- Ce ne sont pas les
mêmes univers ni les mêmes rapports avec les gens. Au théâtre, on vient pour
travailler, se chercher et s'améliorer au fil des représentations. A la
télévision et au Cinéma, beaucoup de choses ne sont pas maîtrisables... J'ai
évidemment une préférence pour le théâtre !
Parmi tous tes rôles, as-tu des
préférences ?
- Pas spécialement. Je dirais plutôt
que j'ai de bons souvenirs et de moins bons.
Tu as refusé pas mal de rôles
récurrents dans des séries... Pourquoi ?
- Les séries se
ressemblent... Les histoires se répètent... et c'est la course à l'audimat !
Cela ne me tente absolument pas. D'autre part, quand on commence à jouer
dans ce genre de série, on ne peut plus faire grand chose d'autre.
Qu'est-ce qui t'a donné envie de
devenir comédien ?
- Un ami prenait des cours... Je l'ai
suivi un peu par hasard et par curiosité. Ce fut le vrai déclic !
Quel souvenir gardes-tu de ta
première expérience devant les caméras ?
- Un très bon
souvenir. C'était un petit rôle dans un téléfilm réalisé par Bernard
Toublanc-Michel. Le film s'appelait "Vincente" et l'action se déroulait
pendant la guerre. C'était l'histoire d'une jeune fille, Vincente
interprétée par Anne Parillaud, qui était tombée amoureuse d'un allemand. Je
faisais partie de la bande des garçons du village avec Jean-François
Garreaud, Stéphane Freiss, Christian Rauth... qui à l'époque, débutaient eux
aussi.
Lorsque tu as pris la décision
d'arrêter "Les Bleus", la presse a beaucoup insisté sur ton départ de la
série. Qu'en penses-tu ?
- Je n'aime pas les
journalistes qui déforment tout ce que je dis et me collent des propos qui
ne sont pas les miens sous prétexte qu'ils me considèrent comme une tête
brûlée. Ces personnes feraient surtout mieux de dire ce qu'ils pensent, eux, de la télé
plutôt que de me le faire dire...
Et bien, voilà... c'est
dit ! Et ici, tu es toujours le bienvenu pour t'exprimer en
toute liberté !!!
- O.K... A très vite !